Enseignement
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01. L’infirmière auxiliaire peut-elle transmettre de l’information et faire de l’enseignement à une personne ?
La rédaction des notes d’évolution au dossier médical d’une personne soulève plusieurs questions d’ordre légal et professionnel. L’infirmière auxiliaire doit donc y porter une attention toute particulière dans le cadre de sa pratique. Les notes d’évolution qu’elle inscrit au dossier constituent le reflet de sa compétence professionnelle et de la qualité des soins qu’elle dispense aux personnes. Par ailleurs, l’infirmière auxiliaire doit toujours inscrire son titre professionnel à la suite de sa signature et, à cet égard, l’OIIAQ recommande à ses membres l’utilisation de l’abréviation « inf. aux. » et pour les membres anglophones, les initiales « L.P.N ».
En vertu du Règlement sur l’organisation et l’administration des établissements, l’infirmière auxiliaire a l’obligation de rédiger elle-même les notes d'évolution dans le dossier de la personne dont elle a la responsabilité. Cette obligation s’impose dans toutes les circonstances, incluant les cas où les dossiers des personnes sont informatisés. Enfin, l’infirmière auxiliaire est liée par une obligation de confidentialité à l’égard de toutes les informations consignées au dossier de la personne, et ce, notamment en vertu des articles 48 à 50 du Code de déontologie des infirmières et infirmiers auxiliaires.
Afin de présenter les obligations et éléments généraux qui encadrent la rédaction de la note d’évolution, l’OIIAQ a développé le Guide de rédaction notes d'évolution. Cet outil est avant tout un aide-mémoire, il est écrit de façon à faciliter le repérage, grâce à un code de couleurs, des éléments clés devant se trouver dans une note d’évolution au dossier.
Enfin, la note d’évolution doit être conforme aux normes de rédaction de chaque établissement de santé, le cas échéant.
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02. L’infirmière auxiliaire peut-elle donner la formation sur les soins invasifs et non invasifs aux non professionnels (Loi 90) ?
Oui, l’infirmière auxiliaire peut former les non professionnels, tels que préposés aux bénéficiaires.
Les articles 39.7 et 39.8 du Code des professions confient aux non professionnels des activités de soins invasifs et non invasifs d’assistance aux activités de la vie quotidienne (AVQ).
En résidence privée pour aînés (RPA), le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) ou le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) peut autoriser l’infirmière auxiliaire à procéder à la formation et à la supervision des préposés après s’être assurée qu’elle connaît et applique les règles de soins de l’établissement. Ainsi, par le biais de l’infirmière auxiliaire, le non professionnel peut apprendre les méthodes de soins, être supervisé lors de sa pratique et évalué sur ses compétences.
Vous trouvez une description du rôle de l’infirmière auxiliaire lors de la transmission d’informations dans Le Profil des compétences de l'infirmière et de l'infirmier auxiliaire, au champ de compétence A (communiquer) et au champ de compétence C (prestation de soins). Nous vous invitons à le consulter.
Finalement, l’article 39.4 du Code des professions prévoit un rôle lié à l’information. Le mandat de formation des infirmières auxiliaires n’est pas limité aux non professionnels. Nous vous invitons à consulter la question/réponse L’infirmière auxiliaire peut-elle transmettre de l’information ou faire de l’enseignement à une personne?
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE SUR LE CHAMP D'EXERCICE DE L'INFIRMIÈRE AUXILIAIRE
Afin d’en savoir davantage sur le champ d’exercice, nous vous invitons à consulter Les activités professionnelles de l'infirmière auxiliaire.

